22 Feb

Mes jeunes africains qui vivent au Sud du Sahara, tel dans le reste du monde en developpement, ont De surcroi®t et puis frequemment une vie sexuelle avant le mariage

Mes jeunes africains qui vivent au Sud du Sahara, tel dans le reste du monde en developpement, ont De surcroi®t et puis frequemment une vie sexuelle avant le mariage

Ce phenomene est lie a une hausse de l’age au mariage et a l’ecart qui se creuse entre l’age au premier rapport sexuel, qui demeure stable ou augmente moderement, et celui de la mise en union

Mensch et al., 2006 ; Delaunay et Guillaume, 2007). A Ouagadougou, l’age median a J’ai premiere union est de 20,0 ans Afin de les femmes et depasse 30 annees Afin de les hommes, aussi que ces dames se marient a 17,6 ans et des hommes a 25,4 annees en milieu rural burkinabe. L’age median au premier rapport sexuel est de 18,6 ans Afin de des meufs et 20,0 ans Afin de nos garcons a Ouagadougou, et respectivement de 17,4 ans et 20,9 annees en milieu rural (INSD et ORC Macro, 2004). Les precisions de l’Enquete demographique ainsi que sante (EDS) de 2003 indiquent que 35 % des femmes celibataires de 15 a 24 annees avaient eu un rapport sexuel lors de l’annee precedente a Ouagadougou, contre 19 % en milieu rural ; pour les hommes, ces chiffres sont de 52 % et 26 %. On voit que l’activite sexuelle prenuptiale reste une pratique generalisee, principalement urbaine, parmi des jeunes les plus instruits et aises.

La sexualite prenuptiale des jeunes s’est developpee en Afrique au contexte de la diffusion de l’epidemie du VIH/Sida, et beaucoup de interventions visant a promouvoir des comportements sexuels sans risque ont cible ce groupe une population lors des deux dernieres decennies.

Les donnees d’enquete montrent que si l’utilisation du preservatif a augmente via la periode, des rapports sexuels des jeunes africains restent insuffisamment proteges (Cleland et Ali, 2006 ; Hindin et Fatusi, 2009). Une enquete representative au sein des quartiers effectuee par l’Observatoire de population de Ouagadougou en 2010 montre que parmi ces dames non mariees ayant des besoins de planification familiale (elles ont deja eu des rapports, ne sont pas enceintes et ne veulent nullement d’enfants en deux annees), 23 % utilisent une technique moderne (exclusivement le preservatif et la pilule), ainsi, 62 % des methodes naturelles, principalement l’abstinence periodique (Rossier et Ortiz, 2011). Ce faible recours aux methodes modernes se traduit avec un taux d’avortement clandestin eleve chez des jeunes jeunes femmes (Shah et al., 2004). Au Burkina Faso, une etude recente estime le taux d’avortements clandestins a 25 Afin de 1 000 femmes de 15 a 49 annees sur un plan national (Sedgh et al., 2011). Cette fonctionnel est plus frequente en ville, ainsi, concerne avant tout les jeunes femmes : a Ouagadougou, 74 % des femmes paraissent hors union au moment de l’avortement et 82 % n’ont toujours pas d’enfant (Kabore et al., 2009).

3La sexualite prenuptiale en Afrique a fera l’objet beaucoup de recherches des le debut des annees 1990, et l’interet pour votre thematique s’est renforce avec le constat des lacunes de prevention chez nos jeunes. Mes premiers chantiers dans ce domaine constatent que des adolescents se detournent des valeurs coutumieres qui, dans bon nombre de societes africaines, condamnent ma sexualite avant le mariage [2] (Sawadogo, 1993 ; Bardem et Gobatto, 1995 ; Ouedraogo, 1996 ; Ouedraogo et al., 2006). Ces changements de representations paraissent mis sur le compte de l’affaiblissement du controle social des aines sur les cadets et de la diffusion des valeurs occidentales, lies a l’urbanisation souvent mentionnee comme facteur d’une hausse une sexualite hors union (Kobiane et Yaro, 1996). D’autres travaux portant concernant la meme periode montrent l’abandon progressif des mariages arranges (Bledsoe et Pison, 1994).

4Des travaux plus recents soulignent que ces evolutions ne se font jamais en rupture au milieu des traditions du passe : elles prennent des formes qui en restent copains par plusieurs aspects. Ainsi, les tri matrimoniaux « libres » restent penses en fonction des normes et aspirations en famille, ainsi, l’approbation des familles est primordiale au processus matrimonial (Attane, 2007). On observe aujourd’hui a Ouagadougou, comme dans d’autres villes africaines, une imbrication des deux modes de vie coutumier et occidental, a tel point qu’il pourrait i?tre errone de vouloir opposer deux realites sociales distinctes (Calves, 2007 ; Mazzocchetti, 2007). Il va falloir rappeler qu’en raison d’une croissance urbaine tres rapide ainsi que l’exode rural, les villes africaines sont habitees par quantite de natifs du milieu rural. Au sein des quartiers peripheriques suivis par l’Observatoire de population de Ouagadougou, 52 % des adultes Sans compter que de 15 ans seront nes en milieu rural (Rossier et al., 2011).

5Des nos premieres etudes sur la sexualite prenuptiale, l’echange de relations sexuelles par nos jeunes filles contre des avantages retient l’interet (Cerpod, 1996 ; Kuate-Defo, 1998 ; Calves, 1999 ; Silberschmidt et Rasch, 2001 ; Poulin, 2007), ainsi que le sujet des strategies feminines deployees dans la recherche d’un mari : diverses observations montrent que des jeunes jeunes femmes privilegient des relations https://datingrating.net/fr/sugardaddie-avis/ asymetriques du opinion de l’age et des ressources economiques, puis s’exposent a des prises de risque plus ou moins conscientes, une grossesse « non desiree » pouvant les aider a sceller une union (Gorgen et al., 1998 ; Calves, 1999 ; Silberschmidt et Rasch, 2001 ; Luke, 2005). Pour Poulin (2007) et Attane (2009), les echanges d’avantages contre des rapports sexuels ne sont pas vraiment des transactions, mais font part du mode de relations habituel entre nos sexes.

6Ces chantiers i  propos des « nouvelles » sexualites prenuptiales feminines, bien que d’un apport certain, ne rendent jamais compte de l’ensemble des formes de sexualite prenuptiale ayant emerge ; ils occultent en particulier la diffusion de l’ideal du couple amoureux, ainsi, la survivance de l’abstinence premaritale. Mes motivations des hommes y paraissent peu discutees. Enfin, la question du lien entre prevention des risques et formes de sexualite prenuptiale n’y reste gui?re traitee.

7D’autres recherches se paraissent penchees non nullement sur les motivations de la sexualite avant le mariage, mais sur la relation positive qui y a entre l’egalite des partenaires et la prevention des risques d’la sexualite. Ces travaux montrent que les jeunes filles engagees dans des relations inegalitaires (differences d’age, inegalites de ressources) « ont le dessous » au sein des negociations portant sur l’instant des rapports sexuels et J’ai prevention des risques (Langen, 2005 ; Wolff et al., 2000 ; Blanc, 2001 ; Bozon et Hertrich, 2004 ; Rwenge, 2003 ; Luke, 2005 ; Brook et al., 2006). Ces etudes n’explicitent toutefois jamais les mecanismes menant les jeunes hommes a faire fi d’une prevention et les jeunes filles a accepter des relations non protegees hors mariage.

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