22 Feb

Errances interdites : la criminalite au feminin dans L’astragale d’Albertine Sarrazin

Errances interdites : la criminalite au feminin dans L’astragale d’Albertine Sarrazin

Resumes

Resume

Par rapport aux traditions sociales et religieuses de l’Europe, l’errance feminine concernant des lieux publics est concue comme etant tres contraire au genie d’la femme, qui est de son accessoire bio casaniere et conservatrice. Face a Notre conception historique une mobilite feminine, en litterature comme en societe, nous nous proposons ici de saisir l’impact que l’actrice errante du genre « truande » pourra avoir dans le roman francais contemporain. Nous etudierons la construction et Notre signification de l’errance dans L’astragale d’Albertine Sarrazin, en faisant appel a toutes les considerations de l’espace, du deplacement, des relations sociales et de la causalite, et puis aux theories de l’enonciation.

Abstract

Social and religious traditions in Europe view female vagrancy or wandering in public as entirely contrary to the essence of woman who is by nature a homebody and conservative. With reference to historical conventions regarding feminine mobility, in literature as in society, this paper addresses the impact that the wandering female criminal can have in the contemporary French novel. It examines the construction and meaning of wandering in Albertine Sarrazin’s L’astragale, focusing on the role or significance of representations of space, movement, social relations and causality and then on theories of enunciation.

Corps de l’article

En general en raison d’une sensibilite croissante a J’ai condition des dames dans la societe, le sujet de l’errance au feminin est devenue votre theme important des romans contemporains publies en France[1]. Or, le concept de l’errance recouvre non seulement la mouvance, entendue tel une errance physique, et l’infidelite, tenue Afin de une errance morale[2], ainsi, la folie, prise comme une errance mentale[3], ou autre pensees connotant la deviation via rapport a une norme ou un ideal. Dans les representations historiques, entre autres, de l’aventurier du genre brigand, l’infraction judiciaire s’ajoute au mouvement spatial pour poser une problematique d’autant plus interessante qu’elle recouvre 2 manifestations de l’errance, a savoir la mobilite et la criminalite.

Dans votre etude, nous nous proposons de considerer ce double questionnement une mouvance et de la transgression, en faisant appel aux considerations d’une causalite, du deplacement, des relations sociales, et de l’enonciation. Puisqu’il nous importe de savoir en quoi, ainsi, a quelles fins significatives, l’actrice ambulante peut realiser cela se presente classiquement tel une activite masculine[4] : la truanderie. La question est d’autant plus interessante qu’il n’existe aucune tradition occidentale litteraire[5] de l’errance au feminin[6], le brigandage etant via convention « le mode de delinquance du garcon[7] » : nous cherchons donc a determiner comment l’heroine du roman contemporain reste apte a percevoir et a communiquer ses deplacements et ses crimes.

Notre roman que nous retenons Afin de notre analyse, L’astragale[8] d’Albertine Sarrazin, offre une representation sensee et frappante d’une truande errante qui se fait theme du propos. A la place de permettre a autrui — et notamment a un homme — de speculer sur ses experiences vecues, la protagoniste nommee Anne insiste pour exprimer le angle d’approche relatif a ses errances. En nous attachant a l’heroine de L’astragale, nous pouvons donc examiner la mobilite et l’infraction voili  une perspective purement feminine.

Pour autant que votre roman nous montre le point de vue d’un personnage feminin, la perspective de l’auteure s’impose egalement. C’est que dans votre oeuvre d’apparence autobiographique[9], une tres grande affinite s’etablit entre Anne J’ai protagoniste et Albertine l’ecrivaine. En verite, les experiences d’errance et de transgression racontees au fil du recit font echo a celles vecues par Albertine Sarrazin entre son evasion de prison et son retour. Si ensuite Albertine te prend la plume dans une institution carcerale en France, avec l’intention de faire publier le histoire chez un editeur parisien renomme, Anne en fait implicitement ainsi, en relatant au « je » ses activites passees. Or, puisque ces dames delinquantes, selon la tradition, « ne sont nullement vues par la societe francaise comme des martyres, mais comme des rebelles[10] » et que « l’administration penitentiaire prefere les individus passifs, repentants, et dociles[11] », la venue a l’ecriture d’Albertine la prisonniere reste jugee comme un acte d’insubordination. Ca evoque, il n’est jamais surprenant que J’ai parution de L’astragale en 1965 ait provoque une grande hostilite d’la part des medias et du public.

Face a la perception sociale d’la criminalite au feminin, et plus precisement du discours carceral feminin, quelques questions se posent via l’errance feminine dans son inscription litteraire. Pourquoi la femme s’adonne-t-elle a une errance criminelle ? Quels effets de sens se degagent de l’ensemble de ses deplacements ainsi que ses pauses ? Quelle reste la nature des relations entre la delinquante et autrui, puis quelles en paraissent nos consequences Afin de l’heroine ? Enfin, en quoi et a quelles fins la criminelle errante prend-elle la parole ? Pour satisfaire a ces questions, bon site passons a l’etude d’Anne Notre truande, depuis la nuit de le evasion de prison jusqu’au jour de sa propre capture.

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