Devenue l’une des applis les plus telechargees du pays, elle reste desormais la cible de multiples critiques.

Notre CNIL a annonce, lundi, qu’elle allait se pencher dessus.

Elle reste devenue en quelques temps l’une des applications des plus telechargees en France : avec plus d’un million site de rencontre gratuit mylol d’utilisateurs, Elyze reste l’un des succes de la rentree. Lancee le 2 janvier, cette application pour smartphones, disponible sur iOS et Android, veut aider les internautes a « tomber sur un candidat » pour la prochaine election presidentielle.

Pour ce qui, elle reprend des codes de Tinder et d’autres applications de rencontres. Apres le installation, Elyze presente a l’internaute une serie de propositions. On « swipe » (action de balayer l’ecran) a droite si on est d’accord, a gauche si on ne l’est pas. Au fil du temps, 1 profil se dessine, et l’application affiche les candidats qui correspondent le plus pertinent a toutes les propositions validees. « Nous avons construit votre outil pour reconcilier une generation avec la presidentielle », expliquait Gregoire Cazcarra, l’un des deux createurs de l’application, au debut de janvier au Monde.

Si l’application a eu de premiers retours assez elogieux, le fonctionnement d’Elyze n’a cependant nullement plu a n’importe qui. Rapidement, diverses internautes se seront interroges i  propos des resultats proposes. Notre candidat « insoumis » a l’election presidentielle, Jean-Luc Melenchon, a denonce un « coup tordu », mercredi 12 janvier, sur le compte Twitter, en reponse a 1 tweet affirmant qu’en cas d’accord avec chacune des propositions et donc avec tous les candidats, « c’est Macron qui termine premier, Hidalgo deuxieme et Jadot troisieme ».

Les fondateurs se seront de suite defendus de bien favoritisme. En realite, chaque candidat s’etait surpris attribuer un identifiant et, en cas d’egalite, l’algorithme mettait c’est parti le candidat avec le plus petit identifiant, expliquait Notre Point, le 13 janvier. Un « bug resolu via une mise a jour » le lendemain, d’apres Francois Mari, cofondateur de l’application, interroge via le magazine. Ce n’est jamais la seule erreur puisque, au-dela des bugs, Le Point rapportait par ailleurs que des propositions liees a Emmanuel Macron dataient de sa campagne de 2017, puisqu’il n’a toujours pas etabli de programme Afin de 2022, n’etant i  chaque fois nullement candidat officiel.

Par ailleurs, note Liberation, la totalite des candidats ne comptent jamais le aussi nombre de propositions, et seuls quinze parmi la quarantaine deja declares seront repertories.

Une fausse proposition « Virer Jean Castex »

L’application s’est egalement retrouvee de nouveau sous le feu des projecteurs le 15 janvier, apres qu’un ingenieur, Mathis Hammel, reste parvenu a modifier l’une des propositions. Dans le programme d’Emmanuel Macron, il en avait change une via :

« Virer Jean Castex et nommer Mathis Hammel a sa place ».

« Le but n’etait aucun faire des degats », explique-t-il au Monde. Le code de l’application n’etant alors pas public – le code de l’application a depuis ete place en « open source » –, il s’est lance dans un exercice de retro-ingenierie pour saisir le fonctionnement de l’application (et les raisons derriere des bugs) et en savoir plus sur une telle « boite noire qui nous devoile Afin de qui voter ». C’est ainsi qu’il a decouvert cette faille de securite. Immediatement apres avoir reussi a changer la proposition, il a annule ses modifications et a cherche a entrer en rapport avec l’equipe d’Elyze. La faille fut reparee le lendemain matin.

En resume, le chemin d’attaque est relativement simple a exploiter : – recuperation du fichier .apk – extraction… https://t.co/enas9mBI7X

— MathisHammel (@Mathis Hammel)

S’il a reussi a acceder a la base de precisions contenant les candidats et leurs propositions, Mathis Hammel note cependant qu’il n’a pas reussi a avoir acci?s a celle des utilisateurs. « Je n’avais jamais acces a toutes les autres precisions que les miennes. C’est legerement rassurant », declare-t-il :

« Je ne souhaite gui?re accabler les developpeurs. L’application a promptement pris de l’ampleur. C’est aussi normal dans les premieres versions d’avoir des soucis. D’autant qu’ils ne s’attendaient probablement jamais a ce que l’application ait un tel succes : a la base, ca devait etre un jouet. »

« Nous avons concu cette application en imaginant qu’elle pourrait etre telechargee avec 20 000 gens, pas 1,2 million. Nous avons ete depasses », confirme Francois Mari, cocreateur de l’application, aupres de BFM.

Notre CNIL surveille

Un soir probleme s’est ajoute ces derniers heures avec des questions concernant la confidentialite des donnees personnelles des utilisateurs recueillies par l’application. Au premier lancement de l’application, Des specialistes paraissent invites a remplir certains champs en devoilant un date de naissance, leur genre et leur code postal. L’application pourra aussi etre lancee sans, arguent des cofondateurs, mais le bouton « Passer une telle etape » reste bien moins mis c’est parti que celui intitule « Continuer », qui appelle a remplir tous les champs.